Qualité de l’eau
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Analyse de l’eau

L’inspectorat des eaux effectue chaque année des prélèvements d’eau dans les réseaux de toutes les communes vaudoises. Ces échantillons font l’objet d’analyses chimiques et bactériologiques, conformément aux normes en vigueur. Il inspecte les ouvrages et installations (captages, stations de traitement, réservoirs, etc.) afin de vérifier leur conformité aux règles techniques reconnues. De plus, il approuve et contrôle l’application des procédures d’autocontrôle de la distribution de l’eau, une obligation légale introduite en 1999 et basée sur la directive W12 de la SSIGE.

Le dernier rapport sur la qualité de l’eau se troue sur le pilier public.

Dureté de l’eau en degrés français (°fH)

La dureté de l’eau dépend de l’environnement. L’eau passe sur des couches rocheuses, sur des pierres et des graviers avant d’émerger à la surface et d’être consommable pour l’homme. Au fil de son parcours, elle se charge de particules de calcium et de magnésium et de nombreux autres minéraux. Plus l’eau potable est riche en particules dissoutes, plus elle est dure. Cela n’a pas d’effet sur la qualité de l’eau, mais modifie son goût.

En Suisse, on distingue six classes de dureté, exprimées en degrés français (°fH).
1 °fH correspond à 0,1 millimole d’ions calcium et magnésium par litre d’eau.

• 0 – 7   Eau très douce
• 7 – 15   Eau douce
• 15 – 25   Eau moyennement dure
• 25 – 32   Eau assez dure
• 32 – 42   Eau dure
• Plus de 42   Eau très dure

Chlorothalonil

Pour mémoire, le chlorothalonil est un fongicide utilisé durant de nombreuses années dans l’agriculture. Son utilisation est maintenant interdite en Suisse depuis le 1er janvier 2020. Le chlorothalonil se dégrade naturellement dans le sol et génère des sous-produits de dégradation appelés métabolites. La problématique des métabolites du chlorothalonil est relativement récente et les Cantons, en collaboration avec la Confédération, réalisent actuellement des campagnes d’analyses pour évaluer l’ampleur de la propagation de cette substance.

Notre commune est également touchée par le chlorothalonil. Nos analyses ont détecté des traces de ce produit dans notre eau mais tout est sous contrôle. Une limite extrêmement basse a été émise par la Confédération pour la distribution de l’eau de consommation (0,1 microgramme/L).

Les recommandations de l’Office Fédéral de la Sécurité Alimentaire (OSAV) à ce sujet sont les suivantes : « Les métabolites du chlorothalonil ne présentent aucun danger immédiat pour la santé. Les consommateurs peuvent continuer à boire l’eau du robinet ».

Nous ne manquerons pas de tenir la population informée de l’évolution de la situation.